Laurent Bassi et la STO dans le Monde

28 octobre 2025

”L’odeur de l’arme et de la poudre”
Laurent Bassi et la STO dans le monde du 27 septembre 2025

Depuis plusieurs années, les clubs de tir sportif en France connaissent un essor remarquable, avec une hausse constante du nombre de licenciés. Cet engouement s’explique autant par la recherche de concentration et de sérénité que par un intérêt croissant pour les armes à feu, parfois alimenté par les tensions sociales, le stress professionnel ou l’influence des jeux vidéo. L’article de Marion Bothorel pour Le Monde explore cette tendance et met en lumière le témoignage de Laurent Bassi, président emblématique de la Société de Tir d’Ostwald (Bas-Rhin).
Laurent Bassi a découvert le tir presque par hasard, à une séance d’initiation. Rapidement séduit par les bienfaits psychologiques de la discipline — qu’il compare à une forme de développement personnel — il s’est investi au sein de la Société de Tir d’Ostwald (STO), jusqu’à en devenir le président.

Sous sa direction, le club a connu une croissance spectaculaire, passant de 160 à plus de 500 licenciés en sept ans. Pour lui, cet engouement reflète les « maux de notre époque » : les gens cherchent un espace où ils peuvent s’isoler du tumulte quotidien, loin du stress numérique et des tensions urbaines. Le tir devient ainsi une activité de recentrage, un moyen de canaliser la pression plutôt qu’une quête d’autodéfense.

Sur le site du club, la STO revendique une identité « 100 % patriote », ce qui n’empêche pas son président d’insister sur la diversité de ses adhérents : médecins, enseignants, consultants ou retraités, tous unis par la même passion du geste précis et du contrôle de soi.

Dans l’entretien, Laurent Bassi évoque aussi la dimension sensorielle et symbolique de la pratique. Il décrit le moment où l’on tient une arme pour la première fois comme une expérience marquante : le son, l’odeur du métal et de la poudre créent une émotion singulière. Cette relation à l’objet, qu’il qualifie de « mythique », traverse l’imaginaire collectif, des films de Clint Eastwood aux classiques du western.

Lui-même cite son Smith & Wesson Model 29, célèbre revolver de L’Inspecteur Harry, comme un symbole de cette fascination, sans pour autant la confondre avec une approche violente. Pour Laurent, l’arme reste avant tout un outil sportif et maîtrisé, au service de la concentration et du dépassement de soi.

L’article met en évidence la manière dont Laurent Bassi incarne une vision apaisée et encadrée du tir sportif, loin des clichés liés à la violence ou à la défense personnelle.
Sous son impulsion, la STO s’impose comme un club dynamique et structuré, où la passion de la précision et le respect des règles de sécurité se conjuguent avec une réflexion sur le rapport contemporain aux armes et à la solitude.

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